Une ballade près des champs. ×

Me voila donc dans un village assez étrange. A la sortie de la forêt ou je m’étais perdu, un jeune louveteau me guida vers la sortie, qui était aussi l’entrée de ce village. Un village nommé Kazuhida, ou les hommes et les femmes s’habillent en vêtements de l’époque et qui reprenais les mêmes traditions. Ce village me convenait assez bien, personne ne connait mon passé ici. Et ainsi je vais pouvoir commencer une nouvelle vie, dans la peau d’un homme. Oui je pense rester ainsi, je me sens plus forte en homme, et mon frère continuera a vivre a travers moi.
Le petit louveteau qui m’a guidé continua de me suivre, apparemment il était commun d’avoir un animal de compagnie ici. Je n’y portai pas grande intention. Après avoir trouvé un logement et y avoir déposé mes affaires. Je rangeai celles-ci dans les quelques meubles présent, un table au sol, une commode, des placards. La cuisine et la salle de bain était aménagé. Le peu de meuble ne me dérangeait pas. Apparemment la maison était pour 4 personnes mais je suis la première à avoir emménagé. Je découvris alors la chambre, les futons n’était pas vraiment en bonne état. Dormir là dedans était or de question. Je déposai mon Erhu près des placards dans ma chambre. Le louveteau était encore la à me regarder. Il voulait vraiment rester avec moi ? Peut être était il la réincarnation de mon frère… Rien que cette idée me donna envie de le garder et d’en prendre soin, malgré tout quoi qu’il arrive s’il voulait de nouveau sa liberté je ne le retiendrais pas. Je devais lui trouver un nom… Zéro, mon frère voulais un chien qu’il appellerait ainsi, les loups et les chiens sont similaires, a la différence que les loups sont plus solitaire et me corresponde mieux.

Il me faut aller acheter un futon… Oui, il faut que je trouve un futon, en visitant cette ville je trouverais probablement ce que je recherche. Ma maison ne donnait pas sur la rue principale. Je cherchais alors ou je pourrais la rejoindre, Zero m’accompagnais me suivant et essayant de me rattraper avec ces petites pattes. Je ne sais comment mais je finis par me retrouver près des champs, le paysage était vraiment magnifique, le soleil au rendez vous. Une très belle journée. Voyant mon petit louveteau tant bien que mal me suivre, je m’abaissai pour le ramasser quand soudain quelque chose me percuta. Ce n’était pas quelque chose mais quelqu’un, je pense que mon coude l’a cogné au visage mais je n’en suis pas certaine. Je réussi à me rattraper sur mes mains mais un caillou écorcha l’une d’elle. Je me relevai aussitôt. J’entendis alors la voix de la personne à terre, il s’excusait. C’était un garçon plutôt charmant avec derrière lui un cheval. Je pense qu’il est blessé, il avait l’air d’avoir du mal à me lever. Je tendis alors la main gauche vers lui et vis le sang qui coulais de celle-ci, je la retirai aussitôt et lui présenta ma main droite pour l’aider a ce relever.

« Je suis désolé je ne faisais pas attention non plus… Tout va bien ? »

Le jeune homme se releva doucement, et me salua. Je le saluai en m’inclinant doucement à mon tour. Une fois relevé, je pouvais constater qu’il était légèrement, bon d’accord il était d’une tête plus grand que moi. Mais je ne me sentais pas inferieur a celui-ci pour autant, au contraire, une grande gentillesse émanais de lui. Du moins a première vu après on ne sait pas du tout a quoi s’attendre tant que l’on ne connaît pas la personne. Et même en le connaissant il y a toujours des zones d’ombres que jamais on ne révèle a personne. Ceci étant là n’était pas la question. Lorsqu’il se retourna vers son cheval pour en relevant sont bras il fit une légère grimace. Je ne perçus pas le bleu sur son bras mais je compris vite qu’il c’était fait mal en tombant. D’ailleurs c’était de ma faute…

« Et bien, vous avez le coude solide. »

J’eu alors un petit sourire puis cachai ma bouche avec ma main pour rire, un rire discret je ne voulais pas le froisser. Il faisait des grimaces lorsqu’il bougeait son coude. Et lorsque son étalon approcha son museau il lui parla gentiment. Je n’avais encore jamais vu parler à un animal comme a un homme. Cela lui donnait un air touchant. Je le regardai avec douceur et un léger sourire. Sans m’en rendre compte mon coté féminin venais de prendre le dessus. Il se retourna alors vers moi, je repris un visage neutre légèrement surpris.

« Il est à vous ? »

Il montra Zero. Dire qu’il était a moi… Je n’y ai jamais pensé. Je n’aime pas m’approprier les choses et les personnes comme ça. Je regardai Zero, ces petits yeux tous ronds qui me regardaient en retour.

« Et bien non il ne m’appartient pas. Il me suit et tant qu’il restera avec moi je m’occuperais de lui. Lorsqu’il voudra retrouver sa liberté il n’aura qu’à partir. »

Lorsque je pensai au fait qu’il partira un jour, je fus légèrement attristé. J’espérais au fond de moi qu’il ne m’abandonne jamais. Enfin je me retrouverais de nouveau seule. Il était le seul qui soit près de moi et qui reste avec moi. Bien que ce soit un loup je pense que finalement il était bien plus pour moi. Je rapprochai ma joue de sa petite tête et lui fis une caresse avec mon nez. L’étalon de cet homme lui était fidèle aussi en y pensant. Il ne s’était pas enfuit et le garçon avais l’air attaché à l’animal.

« Vous avez l’air attaché à votre cheval. »

J’avais presque oublié sa blessure au coude, mais j’aperçus le bleu qui se formait sur son bras. Il était plutôt... flippant. J’ouvris alors grand les yeux d’un air étonné. Il ne fallait pas qu’il reste ainsi …

« Ah ! Vous devriez soigner votre coude, même s’il n’y a besoin que d’un peu de pommade on ne sait jamais, vous vous êtes peut être froissé, ou même casser le coude… »

Je venais de poser Zero près de moi pour me rapprocher de l’homme. Par contre je n’osais pas être trop proche de lui, je ne le touchais pas. Mais je lui faisait comprendre que je voulais l’emmener à un endroit pour le soigner… En parlant d’endroit ou aller… Je devais aller acheter un nouvel futon… Et le même problème que maintenant … Ou c’est ???

Il répondit à chacune de mes questions. Il avait l’air d’un homme calme et attentionné, mais très réservé. Et contre toute attente, il commença à s’intéresser a l’endroit ou je me dirigeais. J’en avais presque oublié mon futon. Bah justement il allait pouvoir m’aider. Avant que je ne puisse répondre une fine mèche de cheveux se plaça devant mon visage. D’un geste je repoussais une mèche de cheveux devant mon visage et la remis derrière mon oreille. Un geste normalement féminin mais tant pis, ce n’était qu’un détail. En regardant dans la direction de la ville. Je répondis à ses questions.

« Effectivement, je viens d’emménager et j’aurais besoin d’un futon, mais je ne sais pas du tout ou en trouver. »

Je penchais ma tête sur le coté en disant la fin de ma phrase. Il me demandait alors mon nom tout en se présentant, il connaissait les bonnes manières. Je ne connaissais rien de cet inconnu a part son nom, il n’était plus vraiment un inconnu maintenant. Mais vouais je vraiment le connaitre plus ? Et de nouveau être déçus ou trahis ? Finalement tant que je ne m’attache pas à lui cela devrais faire l’affaire. Je préfère ne pas me faire de faux espoirs. En pensant à cela je ne pus m’empêcher de baisser les yeux, en regardant le sol d’un regard lointain. Je me repris vite pour me présenter à mon tour. Puisque même si nous n’avons pas de relation d’amitié je peux tout de même répondre a sa présentation c’est la moindre des politesses.

« Je suis Kaoru Shiori, enchanté »

Je baissai la tête comme pour m’incliner. Maintenant, je ne savais plus trop quoi faire. Devais-je-lui demander de me conduire pour acheter un futon ou devrais-je chercher moi-même ? Tout se bousculais dans ma tête j’étais vraiment perdu, mais je n’aimais pas laisser des instants de non paroles. Peut être me trouve t-il ennuyante ? Ou qu’il en à déjà marre de moi et que c’est pour cela qu’il demande ou je vais, pour se séparer de moi ? Il ne faillait pas que je m’attende a trop de sa part mais qu’est ce que je voulais moi ? Je ne sais même pas si je désire sa compagnie ou non. Je me suis peut être trop habitué a me méfier des autres. Je répondais alors sans vraiment réfléchir à ce que je disais.

« Euh, Et bien, vous pourriez m’accompagner trouver un futon, j’ai peur de me perdre dans cette ville et je … »

Je m’arrêtai surprise, je venais de lui demander de m’accompagner, qu’avais je fais ? Et si maintenant il se sentait obliger alors qu’il n’en a pas envie ? Il faillait que je répare toute suite mon erreur. Mais sans lui dire que je ne veux pas de lui. Alors avec un visage un peut triste, un faux sourire j’ajoutai.

« Enfin je ne veux pas t’obliger ni rien hein ! Tu fais comme tu le désire, je peut me débrouiller toute seule, … TOUT SEUL »

Petite gaffe, espérons qu’il n’a rien remarqué… Bah de toute façon même si il avait remarqué ma faute je n’irais tout !

Ce jeune homme avait les yeux planté en direction de la ville. Et par-dessus cette vision, des mots. Une question formulée, une hésitation, une confusion. C’est vrai que Kazuhida commençait à prendre vie et n’avait donc pas tout ce qui lui était nécessaire. Ou du moins, n’arrivait pas à le produire encore toute seule. Cela ne saurait tarder. Cette personne cherchait donc un futon. C’est vrai que celui qu’il avait était déjà dans sa chambre dès son arrivé et n’avait pas eu à chercher bien loin pour en trouver un. Elle venait alors d’arriver très récemment et le village était en pénurie. Le tout se tenait. Il ne répondit rien à cette interrogation non formulé, ne sachant ce qu’il voulait faire. De plus, peu après, il se présenta à son tour.

«  Kaoru Shiori. ». Ce nom résonnait dans l’esprit de notre jeune homme. Connue comme un érudit des histoire de famille importante, plus au moins, dans la ville voisine et ses alentours, il avait l’impression d’avoir déjà entendu des rumeurs à ce propos. Mais bon, il savait très bien que quand il ne se rappelait pas d’un truc de suite, cela ne cherchait a rien de se casser la tête pour au final ne rien trouver non plus.. Il soupira discrètement, de façon à ne pas gêner son interlocuteur. Après tout, ce n’était pas de sa faute. Il replia son bras un peu «  blessé », on vas dire pour poser sa main sur la joue de Ike qui commençait à s’ennuyer a rester au même endroit. Tatsuya, lui, dit.


« Pourqu.. »

Oh. Il sourit. Cet homme devait être timide. Pourtant le sabre forgeait la confiance, entre autre. M’enfin. Reculant vers Ike, passant sa main pour caresser son encolure et son dos soyeux, il dit de nouveau.


« Donc, pourquoi pas. Je connais la ville, mais il ne faudrait pas que tu es honte de venir avec moi. »

D’un mouvement agile et naturel, il grimpa sur son ami équidé qui ne bougeait pas d’un poils. Ah si, sa queue qui illustrait son contentement. Une main posée sur l’animal, il tendis l’autre vers Kaoru.


« Je te propose de monter derrière moi. Ton louveteau pourra nous suivre, Ike n’en a pas peur. Il faudra aussi lui dire de rester près de nous. En ville, ce n’est pas le must pour un canidé de la sorte. »

Il lui sourit. Allait-il accepter de monter avec lui ou non ? Ca irait vraiment plus vite et en plus, Tatsuya avait vraiment envie de faire une ballade. C’était le but de sa sortie en plus. Mais bon.

Pardon pour les fautes >_<